Bayeux

Publié le par Julie Victoire

Parmi les merveilles que l'on peut découvrir en Normandie, en visitant Bayeux on peut voir "La tapisserie de la Reine Malthilde".



Première bande dessinée,La Tapisserie de Bayeux, aussi connue sous le nom de tapisserie de la reine Mathilde, et plus anciennement « telle du Conquest » (pour « toile de la Conquête ») semble avoir été commandée par Odon de Bayeux, demi-frère de Guillaume le Conquérant. Elle décrit les faits relatifs à la conquête de l'Angleterre en 1066. Elle détaille les événements clés de cette conquête, notamment la bataille de Hastings. Il faut toutefois noter que près de la moitié des images relatent des faits antérieurs à l'invasion elle-même. Bien que très favorable à Guillaume le Conquérant, la Tapisserie de Bayeux a une valeur documentaire inestimable pour la connaissance du XIe siècle normand et anglais : elle nous renseigne sur les vêtements, les châteaux, les navires, les conditions de vie de cette époque. Conservée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle dans le trésor de la cathédrale de Bayeux, elle est aujourd'hui présentée au public dans un musée qui lui est entièrement dédié. La Tapisserie est inscrite depuis 2007 au registre "Mémoire du Monde" par l'UNESCO.


Les messagers de Guillaume le Conquérant viennent trouver Guy de Ponthieu.

Si une majorité d'historiens s'accorde à penser que c'est bien Odon qui commanda cette broderie pour orner la nef de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Bayeux, inaugurée en 1077, la discorde règne encore quant à qui la fabriqua. La légende dit que c'est la reine Mathilde, aidée de ses dames de compagnie, qui la fabriqua ; pour d'autres, elle fut fabriquée, soit dans le Kent, soit à Winchester, dans le Hampshire, vingt ou trente ans après les événements qu'elle relate. Enfin dernière des hypothèses, sa fabrication aurait été effectuée à Saumur.


Le navire d'Harold s'échoue sur le littoral du Ponthieu à la suite d'une tempête.

La première moitié de la broderie relate les aventures du comte Harold Godwinson, beau-frère du roi Édouard le Confesseur, dont le navire fit naufrage sur les terres du comte Guy de Ponthieu (dans la Somme actuelle) en 1064. Il fut sauvé et capturé par Guy qui envisageait de le libérer contre rançon. Hélas, un espion de Guillaume, visible sur la broderie, était là. Guillaume exigea de Guy qu'il lui remît Harold, ce qui fut fait. Guillaume adouba Harold chevalier à Rouen. C'est lors de cette cérémonie, qu'on voit sur la broderie, que Harold jura, sur les reliques d'un saint (très important à l'époque) à Guillaume de le soutenir pour succéder à Édouard sur le trône d'Angleterre. Il revint sur cette promesse plus tard, ce qui lui valut son excommunication par le pape. La broderie montre ensuite Harold retourner en Angleterre et se faire acclamer roi après la mort d'Édouard.

Ensuite, sur la broderie, nous voyons les préparatifs de Guillaume pour son invasion de l'Angleterre ; puis des images de la bataille d'Hastings. À ce sujet, on a longtemps cru que Harold y était représenté mourant d'une flèche dans l'œil, mais on pense, de nos jours, qu'il y a eu confusion sur la personne, le frère d'Harold étant mort d'une flèche dans l'œil.

La broderie contient aussi une représentation d'une comète, probablement la Comète de Halley. La mention de cette comète est entièrement justifiée, car elle devait justement passer à cette époque.

On peut également noter que les éléments (animaux fantastiques, sauvages ou domestiques, fables, chevrons) figurant dans les parties hautes et basses de la broderie ne semblent pas avoir de rapport avec le principal récit pour une minorité d'auteurs comme Wolgang Grape ou Carole Hicks. Ainsi, on peut voir par exemple dans la partie basse de la tapisserie une scène du corbeau et du renard d'Esope reprise par Phèdre qui n'aurait qu'un rôle décoratif. Cependant la grande majorité des spécialistes pense qu'il existe des liens entre les bordures et la bande principale. D. Beirstein et Daniel Terkla en ont fait la démonstration. Mais il y a débat sur le point de vue reflété par les fables. R.Wissolik et D.Bernstein ont interprété ces fables comme un commentaire anglo-saxon d'ordre moral. Pour Bard McNulty ou D.Terkla il s'agit d'une paraphrase soutenant le point de vue normand.

Toutefois, à la fin de la broderie, lorsque la bataille entre Guillaume et Harold fait rage, les motifs décoratifs de la frise du bas disparaissent, et la frise se remplit des cadavres des morts et des boucliers et armes tombés à terre, comme si ce « débordement » devait traduire la fureur des combats, impossibles à contenir dans la zone du milieu de la tapisserie.

Cf Wikipédia

Si vous allez en Normandie, n'oubliez pas de visiter Bayeux et sa tapisserie.



Publié dans Voyages

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article